Lasérthérapie


Le Laser est l’acquisition la plus importante du 20ème siècle ouvrant un spectre considérable de possibilités nouvelles pour la science et la technique. Aujourd’hui, les utilisations diverses du laser jouent un rôle important dans la médecine moderne. Cette dernière fait la différence entre les divers champs d’application du Laser dur utilisé en chirurgie et le laser doux athermique et thérapeutique utilisé en kinésithérapie selon la forme la plus appropriée de la thérapie.

Caractéristiques physiques
Le laser entre dans la catégorie de la luminothérapie. Les rayons laser sont donc des rayons lumineux se distinguant de « la source lumineuse habituelle » par trois caractéristiques spécifiques.

La monochromatie :
Les rayons laser possèdent une longueur unique et donc une fréquence définie.

La cohérence :
Les rayons laser monochromatiques peuvent varier à l’intérieur d’une même phase, autrement dit le maximum et le minimum des champs électriques et magnétiques varient de manière synchronisée dans le temps et se diffusent dans la même direction.

La collimation :
Compte tenu de la cohérence spatiale, les rayons laser se diffusent de manière parallèle et la divergence de rayonnement est faible.

Ces trois caractéristiques permettent une projection de la densité énergétique élevée sur de petites surfaces qui fait précisément tout l’intérêt de la lasérothérapie.

Le laser doux (Low Level Laser)
L’effet du « laser doux » sur le tissu est, à l’inverse de l’effet photothermique du laser dur, de nature athermique. Sa technologie est basée sur la diversité et la complexité des effets photobiologiques. De nos jours en matière de laser doux, on utilise, en thérapie physique, essentiellement le laser à diodes infrarouges.

Le laser à diodes infrarouges :
Le laser à diodes infrarouges se différencie des autres types de laser, essentiellement, par la profondeur remarquable à laquelle il pénètre les tissus et par son effet bio-stimulant.

Effets physiologiques

Effet au niveau cellulaire
Stimulation photobiologique des mitochondries, par l’activation des synthèses d’ATP et le métabolisme du glucose que l’on stimule à la hausse. Amélioration de l’endurance énergétique des cellules conduisant à une stimulation de la mitose cellulaire ainsi qu’un accroissement de l’activité cellulaire spécifique pour les différents organes, par exemple, sur les plans immunologique, antiphlogistique, etc. Amélioration fonctionnelle et microcirculatoire, par exemple, modification du tonus neuromusculaire, réactions sensitivo-allergiques, effets analgésiques, détente psychosomatique. Toutes ces évolutions potentielles constituent une condition préalable à une circulation énergétique agissant comme un déclencheur pour les transmetteurs (neuro ou musculaire ou les deux ??) et les méridiens qui, à leur tour, provoquent des effets en cascade plus lointain.

Effet antiphlogistique
prévention des inflammations

Effet anti-oedémateux
prévention des tendances oedémateuses

Effet microcirculatoire
atténuation du risque thromboembolique

Effet réparatoire des tissus
accélération et amélioration cicatricielle, pour les plaies ouvertes, on a pu observer une diminution de la formation de chéloïdes cicatricielles

Effet analgésique
effet réducteur des douleurs chirurgicales, traumatiques, neurogènes, neuropathiques, chroniques ou encore, des douleurs fantômes

Effets mécaniques de la laséropuncture
La laséropuncture comme l’acupuncture est particulièrement utile dans le domaine des échanges métaboliques entre la peau et les organes internes.